jeudi 5 février 2009

La grève du 2 Février à Dauphine (article France-Soir)

... n'est pas passée inaperçue, lire par exemple ici

4 commentaires:

  1. C'est tout simplement de la manipulation d'information : écrire que Dauphine est en grève relève du pur mensonge. En effet pour y être étudiant la proportion d'enseignants en grève est minime, les cours sont assurés, il n'y a aucun blocage, peut être a-t-on vu deux malheureuses personnes distribuer des tracts!!!
    Et quand ils décident de faire grève, les enseignants-chercheurs adoptent une attitude constructive puisque la rétention de notes est l'action de lutte qui a été choisie : la recherche à l'université française n'a effectivement pas de beaux jours devant elle...

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  2. Les *malheureses* personnes sont vos profs ... un peu de respect quand même. Quand vous allez payez vos droits plein pot .... on en discutera et que vos diplômes non-nationaux n'aurant plus de valeur ... onen reparlera de malheurs et de malheureux

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  3. Dauphine est en grève, puisque les AGs de personnels ont systématiquement voté à une quasi-unanimité la grève.

    Après, il faut voir que jusqu'ici seules des journées d'action localisées avaient été organisées, ce qui fait que moyenné sur les deux dernières semaines, seule une partie des cours ont effectivement été interrompues.

    Par ailleurs, même si l'existence d'un mouvement de grève à Dauphine est proprement historique, il n'en est pas moins vrai que le niveau de mobilisation ne saurait être celui de Nanterre ou de paris 8, plus "aguerries", là où jusqu'au président d'université a appelé au retrait du décret. Pas question de blocage donc pour le moment, même s'il est fort possible que les actions aillent croissant en intensité ou en visibilité, surtout après les prises de positions très claires de la coordination nationale du mouvement.

    Et je doute que qui que ce soit dans le mouvement ait un jour à rougir de ce que nous avons entrepris. Pour ma part, plutôt que malheureux, je me sens fier de pouvoir dire que j'aurai contribué tant que faire se pût à préserver l'université de la casse à laquelle elle était promise....

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  4. Parler de manipulation d'information me semble très excessif, car le décret a suscité une réaction relativement inédite à Dauphine dans l'ensemble du corps enseignant. Il est normal que la proportion d'enseignants en grève soit faible puisque l'une des spécificités de Dauphine par rapport à d'autres universités est qu'elle compte bien plus de chargés de cours et de vacataires (environ 600) que de titulaires (maîtres de conférences ou professeurs des universités : 350). Seuls ces derniers sont concernés par la réforme et susceptibles de se mettre en grève. Il y avait en moyenne 80 enseignants titulaires à chaque AG ayant voté la grève (un quart des titulaires) et la pétition internet contre le décret a été signée par 160 personnes (un peu moins de la moitié des titulaires). Le 2 février, au moins 60 enseignants se sont déclarés grévistes, avec des effets très différents selon les filières en fonction de la proportion de titulaires. Ces chiffres sont donc loin d'être négligeables.

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